06/11/2017
Ploutocratie, gouvernance par les nombres, marchéisation généralisée, servitude désirée des masses à la société productiviste-consumériste...
16/09/2017
En cours de lecture actuellement
26/04/2016
Art, appréhension de la culture artistique, modes de vie, fuite et désobéissance, liberté...
Le rôle de l'Art c'est d'intensifier l'individuation en produisant du discernement. L'Art discerne du singulier - càd de la nécessité et de l'incomparable - dans ce qui n'est d'abord que de l'artifice et de la reproduction.
Bernard Stiegler
"L'Art NE peut PAS changer le monde, MAIS il peut contribuer à changer la conscience ET les pulsions des hommes et des femmes qui pourraient le changer"
Herbert Marcuse
L'Art est d'abord une auto-défense contre une réalité dont on ne vient pas à bout. Et c'est aussi la seule chance qu'il devienne une arme offensive contre la même réalité; sans fonction d'auto-défense, l'Art ne devient pas une arme offensive
Heiner Müller, dramaturge allemand
Les sociologues G.Lipovetsky et J. Serroy dans "L'esthétisation du monde" :
"Les esthétiques marchandes qui triomphent n'ont nullement l'ambition de nous faire toucher un absolu en rupture avec la vie quotidienne; c'est une esthétique de consommation et de divertissement dont il s'agit : non plus des arts destinés à communiquer avec des puissances invisibles ou élever l'âme par l'expérience extatique de l'Absolu, mais des "expériences" consommatoires, ludiques et émotionnelles aptes à divertir, à procurer des plaisirs éphémères, à doper les ventes. Plus l'art s'infiltre dans le quotidien et l'économie, moins il est chargé de haute valeur spirituelle; plus la dimension esthétique se généralise, plus elle apparaît comme une simple occupation de la vie, un accessoire n'ayant d'autre finalité que celle d'animer, décorer, sensualiser la vie ordinaire : le triomphe du futile et du superflu"
Les sociologues G.Lipovetsky et J.Serroy dans "La Culture-monde" :
« Jamais la culture artistique n'a connu une telle audience de masse mais d'un genre très spécifique, tant elle porte l'empreinte de l'esprit consumériste. Les oeuvres du passé ne sont plus contemplées avec vénération dans le recueillement et un silence plus ou moins mêlé de crainte, mais dans la décontraction typique des foules en vacances. Les tableaux comme les cathédrales sont en quelque sorte consommés comme dans un fast–food, selon une logique du zapping précipité. L'atmosphère auratique de l'oeuvre a cédé le pas à une expérience touristique, symptomatique de la société d'hyperconsommation.
Dans nos sociétés, les oeuvres fonctionnent comme des objets d'animation de masse destinés à diversifier les loisirs et à «tuer» le temps. Le plus souvent, le visiteur de musée ne recherche pas une expérience esthétique «pure», mais avant tout des stimulations renouvelées, des émotions–seconde créant un temps récréatif. L'amateur d'art amoureux de contemplation esthétique, de parcours initiatiques et d'élévation spirituelle, ne constitue pas la figure type du visiteur des musées, des spectateurs de pièces de théâtre, d'opéras ou autres : celle qui domine est celle de l'homo consumericus à l'affût de divertissement et d'occupation du temps libre. Ce n'est pas l'éclipse de l'autorité de la culture artistique qu'il nous est ainsi donné de voir, mais une expérience inédite où l'admiration envers les oeuvres survalorisées, le plus pleinement reconnues, suscite de fait la même attitude, le même rapport temporel que la consommation des produits les plus communs. Non pas en général annihilation des hiérarchies culturelles dans un relativisme culturel intégral, mais uniformité des comportements des individus consommateurs quels que soient les lieux, quelle que soit la reconnaissance dont bénéficie les oeuvres. N'en déplaise aux croisés de la haute culture, l'âge hypermoderne n'est pas ravagé par le nihilisme, l'indistinction et la confusion des valeurs. Point de nivellement des jugements et classements, mais une égalisation des comportements culturels. Rares sont ceux qui mettent un signe d'égalité entre Mozart et Madonna, un tableau de Rubens et un graffiti, uen statue de Rodin et la bouteille de Coca-Cola, le Don Quichotte et le Da Vinci Code. Le sens de l'admiration des grandeurs n'est nulllement dévasté. Ce qui définit plutôt la plupart d'entre nous, c'est une admiration immédiate ou dillettante, un culte des chefs-d'oeuvre auxquels on veut accéder tout de suite, sans travail culturel. On se trompe en brandissant le danger de l'effondrement des hiérarchies et autorités traditionnelles. Dante, Rimbaud, Beethoven, Wagner, Goethe, Dostoïevski…etc sont plus que jamais honorés et placés au pinacle : simplement, la grande majorité ne les lit plus, ne les écoute plus, ils n'alimentent plus les pensées. Et, en général, les mêmes qui se désolent de la dégradation culturelle ne les fréquentent pas d'avantage. Ce n'est pas la hiérarchie culturelle qui s'évanouit, c'est la fréquentation fécondante des grandes oeuvres. Nous sommes à l'heure des sacralisations sans effets, sans conséquences, sans pratiques réelles. On reconnaît le génie des grandes oeuvres, on ne s'y plonge pas. Nul découronnement de la place de la grande culture, mais avènement d'un majesté symbolique sans pouvoir. Non pas dissolution de la place des plus hautes autorités, mais appréhension de celles-ci dans le code universel du tourisme mobile et du divertissement consumériste »
20/09/2015
Face à la mortifère religion du marché, le capitalisme financiarisé (fascisme en col blanc ou néo-féodalisme) gouvernant hégémoniquement le monde, au plus vite la révolution viendra au mieux ce sera; pour aboutir elle devra MALHEUREUSEMENT être violente..
Mal nommer les choses, c'est ajouter du malheur du monde
Albert Camus
Rester neutre face à l'injustice, c'est choisir le camp de l’oppresseur
Desmond Tutu
Les règles comptables sont notre véritable constitution. Elles ont été produites par...des firmes privées américaines (les 4 grandes firmes d'audit) !
Paul Jorion, anthropologue
« Un ‘investisseur’, c’est un mec qui te pique ton pognon [en te versant un mini salaire pour ton maxi travail, et en gardant le reste]… et puis qui te le prête ! »
Bernard Friot, économiste
https://www.youtube.com/watch?v=llSas9JbQOM
https://www.youtube.com/watch?v=RdOuCx_h-zw
https://www.youtube.com/watch?v=PUGmK8EtUCo
https://www.youtube.com/watch?v=gMUrEg-Hk8A

Récit-fiction en train de se réaliser !...
Seuls les citoyens eux-mêmes, sans représentants, sont capables d’instituer une démocratie digne de ce nom, c’est-à-dire la puissance politique du peuple ; des citoyens dignes de ce nom sont forcément des citoyens constituants !
Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir !
Etienne Chouard, juriste
https://www.youtube.com/watch?v=4K3qMhjjIVc
https://www.youtube.com/watch?v=RT79JwkQqs0
https://www.youtube.com/watch?v=_x1eck6ZHks
http://chouard.org/blog/2015/10/30/comment-muter-en-citoyen-adulte/
26/06/2014
Mes sources fondatrices, références artistiques, intellectuelles et autres...
Ile de Sein, au large des côtes bretonnes
Bretagne, enclos paroissial de Guimiliau
Saint Malo en Bretagne
La cathédrale de Chartres (cathédrale gothique la plus représentative, 13éme siècle)
Chamonix, pic du midi (3842m)...A partir de là, vue exceptionnelle sur le Mont Blanc (4807m), sommet de l'Europe
La mer de glace à Chamonix avec le train du Montenvers
Les grands compositeurs racontés aux enfants par d'excellents récitants...
Abbaye de Maredsous et ses orgues
Enregistrements discographiques à la source de mon amour pour le piano et la musique classique en général...
Piano à queue de concert Steinway and Sons
Le compositeur autrichien Wolfgang Amadeus Mozart
Le compositeur polonais Frédéric Chopin
Le compositeur allemand Ludwig van Beethoven
Le compositeur allemand Johannes Brahms
Le compositeur allemand Robert Schumann
Le compositeur et pianiste virtuose hongrois Franz Liszt
Le compositeur autrichien Franz Schubert
Le Conservatoire de Liège, sa salle et l'orchestre philharmonique de Liège...Le chef d'orchestre Pierre Bartholomée
Le pianiste belge Jean Claude Vanden Eyden
Le français Michel Beroff, le premier pianiste que j'entends en concert au conservatoire de Liège dans le 2ème concerto de Bela Bartok
La pianiste française Brigitte Engerer
Le flutiste français Jean-Pierre Rampal
Le pianiste polonais Arthur Rubinstein
L'excellente émission de vulgarisation culturelle, "Le grand échiquier" sur la chaîne française Antenne2 conçue et présentée par le journaliste Jacques Chancel
Vacances dans cette superbe région avec ses cols, ses vaches brunes à cloches...Notre hôtel était à Obergesteln, adorable petit village...
Superbe vue à partir du pic de la Jungfraujoch (3454m) dans les Alpes suisses...L'accès s'effectue en train...C'est la plus haute station de chemin de fer d'Europe
Château de Louis 2 de Bavière appelé Neuschwanstein (nouvel édifice du cygne) dans les Alpes bavaroises
Le château de Chambord en Loire
Le fameux escalier du château de Blois en Loire
Château de Chenonceau en Loire
Le château du Haut-Koenigsbourg en Alsace
Basilique romane Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay (12éme) en Bourgogne
La maison natale de Mozart à Salzburg...J'adore visiter les maisons-musées de musiciens, écrivains, peintres, sculpteurs...
Le parc Mirabell à Salzburg
La partition des Nocturnes de Chopin
Cathédrale d'Aix-la-Chapelle : chapelle palatine octogonale de Charlemagne
Eglise Saint-Michel de Hildesheim en Basse-Saxe près de Hannovre, joyau de l'art roman
Le Rideau de fer séparant la République fédérale d'Allemagne de la République démocratique allemande : visite gudée avec des militaires en 1981
Ma première comédie musicale, le chef d'oeuvre du genre due à Léonard Bernstein vue à Berlin en 1981
Berlin : Porte de Brandeburg et mur de Berlin
Le pianiste chilien Claudio Arrau
Le pianiste autrichien Alfred Brendel
Le chef d'orchestre autrichien Herbert von Karajan
L'orchestre philharmonique de Berlin dans la salle de la Philharmonie de Berlin
Le violoniste américain Itzhak Perlman
La pianiste argentine Martha Argerich
Le pianiste et chef d'orchestre argentin Daniel Barenboïm...La grande violoncelliste Jacqueline Dupré, son épouse disparue prématurément
Aïda de Verdi est le premier opéra auquel j'ai assisté au Palais des sports de Liège en 1981 et suite auquel je suis tombé amoureux de cette forme d'art...Dans la foulée de cette représentation, j'achète cette version discographique que j'écoute en boucle...
L'opéra de Wallonie à Liège avec devant la statue de Grétry
Le baryton belge José van Dam
La soprano italienne Mirella Freni
Le baryton italien Piero Capuccilli
La basse bulgare Nicolaï Ghiaurov
Le ténor espagnol Placido Domingo
Caspar David Friedrich : "Les ruines d'un monastère sous la neige" (1819)
Abbaye romane de Maria Laach dans l'Eifel
Le compositeur allemand Richard Wagner
Le Ring(la Tétralogie) de Wagner à Bayreuth mis en scène par Patrice Chéreau et dirigé par Pierre Boulez : vu à la télévision et en vidéo vers le milieu des années 80, il m'ouvre à un monde immense...
Le metteur en scène (de théâtre, de cinéma et d'opéra) Patrice Chéreau
Le chef d'orchestre français Pierre Boulez
Heinz Zednik, le ténor autrichien dit "de caractère", Mime de la production Boulez-Chéreau : c'est le premier chanteur d'opéra m'ayant fait prendre conscience qu'un chanteur lyrique pouvait être aussi un exceptionnel acteur...s'il était bien dirigé par le metteur en scène !
La soprano anglaise Gwyneth Jones, Brünnhilde du Ring Boulez-Chéreau...Ma première grande chanteuse-tragédienne admirée...
Les revues-livres d'analyses multidimentionelles d'opéras appelées Avant-scène Opéra. Je les lis toujours quelques semaines avant d'assister à un opéra
Berchtesgaden : le lac Königsee
Eglise baroque de Wies en Bavière
Le Théâtre Royal de la Monnaie que je fréquente depuis avril 1989
Gérard Mortier, génial directeur de la Monnaie (1981-1991) puis du festival de Salzburg et ensuite des opéras de Paris et Madrid
Le chef français Sylvain Cambreling, directeur musical de la Monnaie de 1982 à 1992
Le compositeur tchèque Leos Janacek
Le metteur en scène suisse Luc Bondy
Le couple de metteurs en scène allemand Karl Ernst Herrmann
Le metteur en scène américain Peter Sellars
La Trilogie Da Ponte de Mozart actualisée par le génial Peter Sellars...Vu à la télévision
Le metteur en scène allemand Herbert Wernike
Pendant le Ring de Wagner présenté à la Monnaie dans la mise en scène d'Herbert Wernike fin 1991, je visite à la belle maison de la Bellone à Bruxelles une expo de peinture qui me marquera beaucoup : "Wagner et les peintres symbolistes" : ici le tableau "Le silence" d'Odilon Redon
Bernard Focroulle organiste et directeur de la Monnaie pendant quinze ans
L'opéra Reigen (La Ronde) du compositeur belge PhilippeBoesmans est un des premiers opéras contemporains auquel j'ai assisté...et qui m'a donné très envie d'en revoir d'autres...
Le metteur en scène belge Philippe Sireuil
Maison-musée Pierre-Paul Rubens (1577-1640) à Anvers : cours intérieure et jardin
La soprano suédoise Anne-Sophie von Otter
Le sociologue belge Claude Javeau
Dans la maison-musée Beethoven à Bonn,son dernier piano-forte Conrad Graf
Le Vlaamse Opera d'Anvers
Le Vlaamse Opera de Gand
Je suis venu à la poésie par le biais des récitals de Lieder et mélodies
Le théâtre grec d'EPIDAURE (3ème s. av. JC)...BAYREUTH, la mythique salle du Festspielhaus (théâtre du festival) voulue par Richard Wagner en forme d'amphithéâtre à la grec...Il souhaitait revenir dans le contenu et la représentation de ses opéras à l'esprit de la Tragédie grecque.La fosse d'orchestre n'est pas horizontale mais poursuit la déclivité de la salle; l'orchestre est invisible des spectateurs et l'acoustique y est unique au monde car on a fusion et non superposition des voix et de l'orchestre...L'auditeur-spectateur est envahi par la sensation d'être au sein d'un océan sonore...
Le metteur en scène allemand Harry Kupfer
Mes premiers opéras vus au festival de Bayreuth : Lohengrin dans la mise en scène de Werner Herzog
La Walkyrie (scène finale), Le Crépuscule des dieux (1er acte 1ère scène : scène des Nornes) dans la mise en scène de Harry Kupfer
Parsifal dans la mise en scène de Wolfgang Wagner
Bayreuth : Maison-musée Wagner (Villa Wahnfried) et son superbe salon...Le piano Steinway joué par Wagner et Liszt sonne toujours superbement...
Bayreuth : l'opéra des Margraves, chef-d’œuvre de l’architecture théâtrale baroque, construit entre 1745 et 1750, est le seul exemple entièrement conservé de l’architecture de l’opéra de cour.
La mezzo allemande Waltraud Meier, encore une immense chanteuse-tragédienne, je l'ai vue et entendue au Festival de Bayreuth dans le rôle de Kundry
Maison-musée du peintre allemand Albrecht Dürer (1471-1528) dans le vieux Nürnberg
Je suis tombé amoureux de la CULTURE RUSSE suite à l'audition de la 5ème symphonie et du 1er concerto pour piano de Tchaïkovsky en disque puis au Conservatoire de Liège...Mon circuit culturel en URSS d'avril 1991, soigneusement préparé, n'a fait que renforcer cet amour...
Le bouleau est l'arbre national russe
La cathédrale Saint Basile-le-bienheureux sur la Place rouge
La cathédrale de l'Annonciation sur la place des cathédrales à l'intérieur du Kremlin
Le théâtre Bolschoï de Moscou
Le disque du récital du célèbre pianiste russe Vladimir Horowitz dans la grande salle du concervatoire de Moscou lors de son retour au pays après 50 ans...C'était transmis en direct à la télévision (1986) et ça m'avait beaucoup marqué...
La Capella de Saint-Pétersbourg dirigé par V.Tchernouchenko, célèbre choeur russe créé en 1479, entendu au Conservatoire de Moscou dans la Liturgie de Saint-Chrysostome de Tchaïkovsky
Le musée Pouchkine à Moscou : j'y ai particulièrement appréciés deux tableaux : "La femmes aux mangues" de Gauguin et Les danseuses bleues de Degas
Certaines stations du métro moscovite sont de véritables palais
Monastère orthodoxe de la Trinité-Saint-Serge (le Vatican de l'Eglise orthodoxe russe avec en son centre la cathédrale de la Dormition) à Zagorsk
Le palais d'été de Catherine à Tsarskoe Selo près de Saint-Pétersbourg
Le musée de l'Ermitage se trouvant dans l'ex Palais d'hiver des Romanov...
La philharmonie Chostakovitch de Saint-Pétersbourg
Le théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg
Forteresse Pierre et Paul à Saint-Pétersbourg
Saint-Pétersbourg, cimetière Tikhvine ou Nécropole des artistes : tombes de Tchaïkovsky et de Dostoïevsky
Tracé du trajet (le plus long du monde) du Transsibérien que je rêve de prendre depuis mon enfance
Le compositeur russe Modeste Moussorgsky peint à la fin de sa vie par le célèbre peintre réalite russe Ilya Repine
VIENNE est ma ville préférée car elle respire la musique et le raffinement par tous ses pores
La Gloriette dans le parc du château de Schönbrunn
La salle de concert du Musikverein
Le pavillon de la Sécession
J'adore l'atmosphère des cafés viennois où l'ont peut déguster les pâtisseries les plus raffinées du monde du monde. Ici, la pâtisserie la plus connue de Vienne, la Sachertorte
L'opéra d'état, un des plus beaux (extérieurement) et prestigieux du monde
Une Heuriger (guingette, taverne) dans le typique et célèbre village viticole de Grinzing proche de Vienne...Des musiciens et chanteurs jouent airs d'opérettes viennoises, valses... etc pendant que vous dégustez les très bons vins locaux...
Maison-musée Victor Horta à Bruxelles
Un des chefs-d'oeuvre de l'art nouveau bruxellois, l'ex-magasin de vêtements de luxe "Old England" (1899)...Maintenant, le très riche Musée des instruments de musiques
La chorégraphie Ex Machina du chorégraphe Frédéric Flamand vue en 1994 dans une piscine désaffectée à Charleroi...Source de ma passion pour la danse contemporaine
Un grand moment au centre culturel de Sambreville : L'Ensemble folklorique bièlorusse RADOST (la joie)
Le tout petit musée de l'Annonciade à St Tropez..."L'Orage" de Paul Signac
Saint Paul de Vence dans le Gar, un de ces superbes villages perchés de Provence
Ma première pièce vue au théâtre de la Place à liège en 1994 dans la mise en scène de D.Marleau...un choc ! Par la suite, j'ai beaucoup fréquenté ce théâtre...
Mon premier circuit culturel dans un pays musulman, la Tunisie : intérieur de la mosquée de Kairouan
Tunisie, amphithéâtre d'El Jem,le plus grand de l'empire romain après le Colisée
Tunisie : mon premier contact avec un désert à Douz
Tunis, musée du Bardo, la plus grande et belle collection de mosaïques romaines
Weimar, la capitale culturelle allemande, l'Athène du Nord : ici devant le National Theater ( dans lequel j'assiste à Parsifal de Wagner et à "Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny" de Weill), belle statue des deux génies allemands Schiller et Goethe qui habitèrent cette ville superbe...
Maison-Musée de Goethe
Maison-Musée de Schiller
Entrée du camp de concentration de Buchenwald
Maison musée Nietzsche dans laquelle il mourru en 1900
Living de la maison de Nietzsche conçu par le peintre, architecte et décorateur d'intérieur belge Henry Van de Velde
Musée du Bauhaus à Weimar
Eisenach : château médiéval (1067) de la Wartburg, le coeur de la culture germanique...Bureau du Réformateur Martin Luther qui traduisit la bible en allemand; celle-ci est considérée comme l'oeuvre fondatrice de la langue allemande moderne actuelle
Salle des chanteurs de la Wartburg dans laquelle se déroulaient au 13ème siècle des concours de Minnesänger (troubadours allemands) pour conquérir la Dame...
Eisenach : Maison-musée Bach
Ansbach : Orgue-Bach de l'église Sankt Gumbertus
Prague : La Maison municipal, joyau mondial de l'Art nouveau
Prague : exceptionnelles bibliothèques baroques du Monastère de Strahof
L'acteur belge Alexandre von Sivers
Le quatuor à cordes Alban Berg
Passer des heures à lire dans des cafés ou des librairies ayant un cachet, chargés d'histoire, est un de mes grands plaisirs.Ci-bas, les cafés bruxellois "La Mort subite" et "Arcadi", ensuite celui du théâtre Bourla à Anvers, puis la librairie Tropismes à Bruxelles
Le musée Rodin à Paris
Le musée d'Orsay à Paris (établi dans une ancienne gare)..."Prima ballerina" (1876) d'Edgar Degas
Plafond de l'opéra de Paris du à Chagall (1964): différentes scènes d'opéras ( Boris Godounov, Roméo et Juliette, Tristan et Isolde, Pelléas et Mélisande...) et de ballets (Daphnis et Chloé, l'Oiseau de feu...) y sont représentées
Venise, le Grand canal by night
Venise : Tombeau du compositeur Claudio Monteverdi (1567-1663 ), le premier grand compositeur d'opéras, dans la basilique des Frari
La soprano américaine Jessye Norman
Pièce de Francis Huster interprétée par lui-même à l'opéra de Liège
"Arlequin serviteur de deux maîtres" de Goldoni, au Théâtre de la Place à Liège dans la mise en scène de Giorgio Strehler, production du fameux Théâtre Picollo de Milan
Les mezzos italiennes Anna Caterina Antonacci et Cécilia Bartoli
Vu au théâtre de la place à Liège dans la mise en scène de Luc Bondy
L'actrice belge Jacqueline Bir
L'acteur français Michel Bouquet
Le pianiste anglais Graham Johnson, suprême accompagnateur de mélodies et Lieder
La soprano anglaise Felicity Lott
La contralto française Nathalie Stutzman
L'acteur français Fabrice Luchini
Palais des Beaux-arts de Bruxelles, je le fréquente régulièrement depuis 1996 le coeur de la vie culturelle belge... Les mots d'ordre du lieu : transdisciplinarité et transculturalisme !
Le baryton-basse russe Anatoly Kotcherga
Le poète et chanteur belge Julos Beaucarne
La contralto russe Elena Zaremba
Conservatoire de Bruxelles : petite salle au charme désuet et à l'acoustique parfaite pour la musique de chambre
Le chef d'orchestre allemand Carlos Kleiber
Le chef d'orchestre russe Valéry Gergiev
Le chef d'orchestre italien Claudio Abbado
Le compositeur autrichien Gustav Mahler
Le compositeur russe Dimitri Chostakovitch
Le compositeur autrichien Anton Bruckner
La Mouette de Tchekhov : ma pièce de théâtre fétiche !
Les écrivains russes Anton Tchekhov et Maxime Gorki
L'écrivain russe Fedor Dostoïevski
L'écrivain russe Léon Tolstoï
L'écrivain russe Nicolas Gogol
L'écrivain russe Ivan Tourguéniev
Profonde histoire d'amour entre l'actrice franco-russe Marina Vlady et l'acteur-poète-chanteur russe Vladimir Vyssotsky
Svetlana, interprète raffinée de chansons populaires russes
Le chef d'orchestre belge René Jacobs
Le chef de choeur et d'orchestre belge Philippe Herreweghe
Collegium Vocale Gent
Le chef d'orchestre William Christie
Le metteur en scène allemand Willy Decker
Minerve, un de ces splendides villages cathares dans l'Hérault
Le metteur en scène canadien Robert Carsen
Trois productions exceptionnelles d'opéras baroques vues pour les deux premières à la Monnaie et la troisième au vlaamse Opera d'Anvers
Les Baladins du miroir, troupe de théâtre itinérante, vue à Liège dans "Le grand macabre" de Michel de Gelderhode
Vu au théâtre de la Place des Martyrs de Bruxelles
Vu au théâtre National de Bruxelles dans la mise en scène de Julien Roy
L'acteur allemand Klaus Kinski
Deux chaînes de radio dont je ne sais me passer...Heureusement qu'elles existent pour pallier à la médiocrité, la bêtise, la vulgarité d'une très grande partie des programmes télévisuels !...
Le pianiste français Ph.Cassard, concepteur et présentateur de la suprêmissime émission "Notes du traducteur" sur France Musique
L'acteur français Robert Hirsch vu dans la remarquable pièce Sarah (Bernardt) de John Murell au côté d'Anny Duperey au Forum de Liège
L' actrice française Isabelle Huppert
L'acteur français Michel Piccolli
La chanteuse portugaise de fado Cristina Branco
Exposition des fameux Oeufs de Pierre-Karl Fabergé (joaillier des Romanov) lors d'Europalia Russie 2005 à Bruxelles
Le metteur en scène de théâtre russe Piotr Fomenko
La chorégraphe allemande Pina Bausch
La chorégraphe belge Anne Teresa de Keersmaeker
La chorégraphe allemande Sasha Waltz
Le chorégraphe belge Sidi Larbi Cherkaoui
Le chorégraphe belge Alain Platel
La chorégraphe belge Michèle Anne de Mey
Le Duduk, instrument typique arménien à anche double (comme le hautbois) et à la sonorité si douce, sensuelle, nostalgique...
Remarquable pièce remue-méninges sur le thème de 'l'art contemporain'
Le metteur en scène espagnol Calixto Bieito
Ce film sur la peintre mexicaine Frida Kahlo et son mari le peintre Diego Rivera m'a beaucoup marqué
La soprano canadienne Barbara Hannigan
Opéra de la compositrice finlandaise Kaija Saariaho sur un livret d'Amin Maalouf vu à l'opéra de Gand dans l'exceptionnelle mise en scène de Daniele Finzi Pasca...C'est l'opéra contemporain m'ayant le plus fasciné depuis 25 ans...
L'actrice allemande Anna Tismer
Pièce du dramaturge allemand Falk Richter (vue au festival de théâtreLiège), démontant la mortifère idéologie managériale
Le philosophe-sociologue français Gilles Lipovetsky
Le juriste français Etienne Chouard
L'agriculteur, activiste et député européen français José Bové
Le politologue belge Raoul Marc Jennar
L'économiste français, Jacques Généreux
La politologue Susan George
Le sociologue Ch.Laval et le philosophe P.Dardot
Le philosophe Patrick Viveret
L'anthropologue-économiste belge Paul Jorion
L'économiste-philosophe français Frédéric Lordon
Le philosophe français Bernard Stiegler
Le sociologue anglo-polonais Zygmunt Bauman
L'économiste français Jean Gadrey
Le politologue belge président du CADTM, Eric Toussaint
Le philosophe français Jean-Claude Michéa
Le couple de sociologues Michel Pinçon et Monique Charlot
Le psychologue français Roland Gori
Le psychiatre Christophe Dejours
Le juriste Alain Supiot
L'économiste et actuaire français Olivier Berruyer
L'historien belge David van Reybrouck
L'économiste-politologue français Jacques Sapir
L'agronome Marc Dufumier
L'inspecteur du travail Gérard Filoche
Le contre-ténor français Philippe Jaroussky
Le metteur en scène polonais Warlikovski
L'Ensemble Huelgas dirigé par Paul van Nevel spécialisé dans le répertoire du Moyen-âge et de la Renaissance
Musiques de divers pays situés sur la Route de la soie à Bozar
Le pianiste norvégien Leif Ove Andsnes
La soprano suédoise Nina Stemme
Les barytons récitalistes allemands Matthias Goerne et Thomas Quasthoff
Le pianiste russe Grigory Sokolov
Le physicien et philosophe belge Marc Halévy
Le metteur en scène français Olivier Py
Le metteur en scène en scène italien Roméo Castellucci
Le metteur en scène russe Dmitri Tcherniakov
L'essayiste Jacqueline Kelen
La contralto italienne Sara Mingardo
Remarquable festival en Gaume
Le gambiste et chef d'orchestre Jordi Savall avec son épouse la soprano Monserrat Figueras
Important de lire la biographie de ces deux-là...et d'essayer de s'en inspirer ne fut-ce que quelque peu...
Pièce vue au théâtre de la Place à Liège dans la mise en scène de Stanislas Nordey avec E.Béart
Rareté...
L'actrice française Fanny Ardant, grande tragédienne
La physicienne et militante indienne Vandana Shiva
L'agriculteur et philosophe français Pierre Rabhi
Le chef d'orchestre vénézuélien Gustavo Dudamel et son orchestre Simon Bolivar, fantastique résultat du système d'éducation précoce à la musique destiné aux enfants pauvres du Vénézuela (El Sistema) créé par l'économiste et homme politique José Antonia Abreu
La violoniste allemande Isabelle Faust
La soprano française Patricia Petibon
La soprano allemande Anja Harteros
L'actrice française Dominique Blanc
Franck Lepage, militant français de l'éducation populaire
Le journaliste et activiste François Ruffin
Salle de concert Concergebouw à Bruges
Le sociologue-économiste Bernard Friot
Le juriste français Emmanuel Dockès
Façade de la salle de concert située dans l'abbaye 'De Bijloke" à Gand
Grande Salle de concert de l'abbaye 'De Bijloke" à Gand
Le philosophe canadien Alain Deneault
L'acteur français Denis Lavant
Le philosophe allemand Anselm Jappe
La mezzo-soprano autrichienne Elisabeth Kulman
et bien d'autres encore à venir !...
15/04/2014
Juin 2018-Janvier 2019 : livres, articles, dvd, cd, débats, conférences...
Essais
.
Poésie :
Théâtre :
DVD opéra, opérette et théâtre, CD musique classique, théâtre, musiques du monde:
Depuis 2012
Nombreux articles (traitant d'économie, de politique, de géopolitique, d'écologie, de droit, d'analyse du discours médiatique...etc... à rebrousse-poil du catéchisme néolibéral débité en permanence par les évangélisateurs du clergé politico-médiatique) issus du cocktail de blogs suivants : Paul Jorion-Jean Gadrey-Jacques Sapir-Etienne Chouard-Olivier Berruyer-Frédéric Lordon-Raoul-Marc Jennar-Acrimed-Bastamag
Articles extraits de trois blogs sur l'actualité de l'opéra et la musique classique : Forumopera, le BlogDuWanderer et Crescendomagazine
Ecoute de nombreux débats, conférences sur des thèmatiques très diverses : chaînes de radio France Culture, France Musique, Musiq3 et YouTube
07/06/2013
...
La chaîne de radio France Culture, isolat de haute culture, de prise du temps de l'analyse et de relatif pluralisme dans un océan catastrophique de bassesse, de crêtinisation et d'univocité générale du paysage audio-visuel excepté quelques émissions de bon niveau par-ci par-là...
Profond, simple et frugal dans ma matérialité quotidienne, je ne verse pas dans les figures imposées et les poncifs des conformismes ambiants notamment le vertigineux vortex consumériste et communicationnel ecranique. Extrêmement critique et rétif vis-à-vis de beaucoup de schèmes de pensée et de comportements au diapason du paradigme néolibéral, pilonnés ad nauseam dans les cervelles depuis une trentaine d'années par le puissant système à 4 piliers : Loi du Marché (devenue seule prescriptrice de légitimité) - Ses grands prêtres : les oligarchies financières, industrielles et politiques - Les industries dites culturelles, le marketing, la publicité, les médias de masse et leurs journalistes chiens de garde, système dans lequel il faut malheureusement inclure la complice servilité des peuples...
Je possède un tempérament passionné, une grande propension à l'émerveillement ainsi qu'une réelle curiosité intellectuelle dans l'effectivité des mes pratiques quotidiennes. Passionné et avide d'art et de culture à haute valeur spirituelle, c'est toujours avec joie que je partage des sorties spirituellement fécondes avec des personnes ré-el-le-ment passionnées de culture artistique. Par "réellement", je veux dire : en actes (pas en rêve), en ferveur, en curiosité et en profondeur d'approche c'est-à-dire possédant une conscience aiguë de ce qu' est le grand art quelque soit sa forme et ne l'appréhendant surtout pas sur le mode tellement superficiel, et donc guère enrichissant, du divertissement consumériste. Ce mode d'appréhension, si symptomatique de l'hypermodernité, est analysé tout en nuances et en acuité par le philosophe-sociologue français Gilles Lipovetsky dans l'extrait suivant de son ouvrage "La Culture-monde" :
« Jamais la culture artistique n'a connu une telle audience de masse mais d'un genre très spécifique, tant elle porte l'empreinte de l'esprit consumériste. Les oeuvres du passé ne sont plus contemplées avec vénération dans le recueillement et un silence plus ou moins mêlé de crainte, mais dans la décontraction typique des foules en vacances. Les tableaux comme les cathédrales sont en quelque sorte consommés comme dans un fast–food, selon une logique du zapping précipité. L'atmosphère auratique de l'oeuvre a cédé le pas à une expérience touristique, symptomatique de la société d'hyperconsommation. Dans nos sociétés, les oeuvres fonctionnent comme des objets d'animation de masse destinés à diversifier les loisirs et à «tuer» le temps. Le plus souvent, le visiteur de musée ne recherche pas une expérience esthétique «pure», mais avant tout des stimulations renouvelées, des émotions–seconde créant un temps récréatif. L'amateur d'art amoureux de contemplation esthétique, de parcours initiatiques et d'élévation spirituelle, ne constitue pas la figure type du visiteur des musées, des spectateurs de pièces de théâtre, d'opéras ou autres : celle qui domine est celle de l'homo consumericus à l'affût de divertissement et d'occupation du temps libre. Ce n'est pas l'éclipse de l'autorité de la culture artistique qu'il nous est ainsi donné de voir, mais une expérience inédite où l'admiration envers les oeuvres survalorisées, le plus pleinement reconnues, suscite de fait la même attitude, le même rapport temporel que la consommation des produits les plus communs. Non pas en général annihilation des hiérarchies culturelles dans un relativisme culturel intégral, mais uniformité des comportements des individus consommateurs quels que soient les lieux, quelle que soit la reconnaissance dont bénéficie les oeuvres. N'en déplaise aux croisés de la haute culture, l'âge hypermoderne n'est pas ravagé par le nihilisme, l'indistinction et la confusion des valeurs. Point de nivellement des jugements et classements, mais une égalisation des comportements culturels. Rares sont ceux qui mettent un signe d'égalité entre Mozart et Madonna, un tableau de Rubens et un graffiti, uen statue de Rodin et la bouteille de Coca-Cola, le Don Quichotte et le Da Vinci Code. Le sens de l'admiration des grandeurs n'est nulllement dévasté. Ce qui définit plutôt la plupart d'entre nous, c'est une admiration immédiate ou dillettante, un culte des chefs-d'oeuvre auxquels on veut accéder tout de suite, sans travail culturel. On se trompe en brandissant le danger de l'effondrement des hiérarchies et autorités traditionnelles. Dante, Rimbaud, Beethoven, Wagner, Goethe, Dostoïevski…etc sont plus que jamais honorés et placés au pinacle : simplement, la grande majorité ne les lit plus, ne les écoute plus, ils n'alimentent plus les pensées. Et, en général, les mêmes qui se désolent de la dégradation culturelle ne les fréquentent pas d'avantage. Ce n'est pas la hiérarchie culturelle qui s'évanouit, c'est la fréquentation fécondante des grandes oeuvres. Nous sommes à l'heure des sacralisations sans effets, sans conséquences, sans pratiques réelles. On reconnaît le génie des grandes oeuvres, on ne s'y plonge pas. Nul découronnement de la place de la grande culture, mais avènement d'un majesté symbolique sans pouvoir. Non pas dissolution de la place des plus hautes autorités, mais appréhension de celles-ci dans le code universel du tourisme mobile et du divertissement consumériste »
Goethe disait déjà en son temps :
« L'amateur d'art commun traite l'oeuvre d'art comme un objet qu'il aurait trouvé au marché alors que le véritable amateur ne voit pas uniquement la vérité de ce qui est imité, mais aussi les qualités de ce qui a été sélectionné, le caractère spirituel de la composition, le caractère céleste du petit monde artistique : il sent qu'il lui faut s'élever jusqu'à l'artiste pour jouir de l'oeuvre, il sent qu'il lui faut quitter sa vie dissipée et se recueillir, qu'il lui faut cohabiter avec l'oeuvre d'art, la contempler à maintes reprises, et par là même qu'il doit se doter d'une existence supérieure»
Mes HABITUDES artistiques et culturelles évoluent dans le référentiel suivant : sorties régulières à Bruxelles (Bozar, théâtres du centre, abonné à la Monnaie), Anvers (abonné au Vlaamse Opera) et Liège (théâtre, salle philharmonique) orientées vers la musique classique, le théâtre, l'opéra et la danse contemporaine soit les quatre principaux spectacles vivants situés dans le champ la culture artistique à haute valeur spirituelle : salles de concerts, théâtres, maisons d'opéras, certains livres et tous les lieux où se déploie le grand art sont mes monastères / Lectures de nombreux essais (économie, sociologie, philosophie, art, spiritualités, religions, géographie, agronomie, droit, histoire, psychologie...) entre autres sur les crises et les grandes transitions mutationnelles espérées ou en cours / Lectures de nombreux articles issus des blogs de l'anthropologue-économiste Jorion, des économistes Lordon, Gadrey, Sapir et Berruyer ainsi que du juriste Chouard : ces penseurs hétérodoxes démystifient le mortifère paradigme néolibéral et proposent des solutions très concrètes pour en sortir / Lectures d'analyses multidimentionelles d'opéras (revues-livres l'Avant-scène opéra) et de pièces de théâtre / Lecture de poésies et de partitions musicales d'oeuvres symphoniques et de musique de chambre / Ecoute de conférences et débats sur des thèmes très variés, surtout à la radio (addict à France Culture, France Musique, Musiq3), sur YouTube, en podcast et parfois en live / Regarder des dvd d'opéras et de théâtre / Regarder à la télévision des documentaires de voyages, sur d'autres civilisations, historiques et des débats de société de bon niveau prenant le temps de développer les idées / Suivre de près le débat politico-économique français / Art et Culture russes. J'adore la MARCHE : elle m'est quasi quotidiennement indispensable. Ses vertus somatiques et psychologiques sont plus que jamais évidentes en cette hypermodernité, tellement empreinte de sédentarité et de furie communicationnelle écranique...
Un peu plus PONCTUELLEMENT MAIS avec non moins d'entrain et de passion: cinéma de qualité / Expositions de peintures, de photos, musées, expos diverses / Certaines musiques du monde ( à ne pas confondre avec la World Music qui en est un ersatz, la diversité standardisée, uniformisée, lissée par la loi du marché), cirque, spectacles de marionnettes, opérette, cabaret, revues, comédies musicales, spectacles de lectures de contes, de poésies ou d'extraits de romans / Lecture de guides de voyages et de livres sur les pays dans lesquels j'effectue des circuits culturels de manière à embrasser avant de partir la culture de ces pays dans toutes ses dimensions : historiques, religieuses artistiques, économiques et politiques
Je préfère idéalement côtoyer des personnes n'étant pas inéquitables, suffisantes, arrogantes et/ou cyclothymiques, des personnes ne possédant pas un imaginaire inscrit dans la sphère de la "culture" de masse (produite par les industries "culturelles"), de la pensée économique mainstream et dans la philosophie du consumérisme, bref, des personnes ne voyageant pas dans des référentiels comportemental et culturel trop moulés à la matrice déterminant une majorité de la population depuis une trentaine d'années, le néolibéralisme...J'ai beaucoup de mal également avec les specimens se parant, en écrits et/ou en paroles, d'une passion et d'une si grande ouverture d'esprit en matière de culture artistique à haute valeur spirituelle mais qui, dans l'effectivité de leurs actes, évoluent presque exclusivement dans l'étroit spectre de sorties artistiques ciné, ciné, ciné, ciné, ciné, ciné, ciné et ciné...la sempiternelle monomanie mainstream : sidérante ouverture d'esprit et profondeur en matière de culture Artistique ! Essentiellement fantasmée...
Mon rapport à l'Art en général
Une grande majorité considère la fréquentation des oeuvres d'Art comme une simple détente, un divertissement, comme la consommation d'un objet parmis tant d'autres. Le langage de l'Artiste est mû par la nécessité intérieure de transmettre un message bien souvent impossible à décrypter dans sa profondeur lors des premières perceptions spontanées de l'oeuvre appréhendée. Par paresse, les gens se soustraient le plus souvent à l'effort préalable de cerner le mieux possible, par des lectures, les enjeux symboliques, les multiples soubassements des oeuvres d'Art qu'ils fréquentent; ces soubassements étant esthétiques, historiques, sociologiques, politiques, philosophiques, psychologiques et spirituels. De ce fait, ils ne dépassent pas le stade du pur plaisir primaire de la ligne esthétique générale, ils restent dans une certaine superficialité, ils s'empêchent de se poser des questions absolument essentielles pour apprécier l'oeuvre dans sa plénitude : quels étaient les contextes intérieur et extérieur de l'Artiste quand il a créé son oeuvre lambda ? Pourquoi l'a-t-il créée avec un tel langage plutôt qu'un autre, à tel moment de sa vie plutôt qu' un autre ? Quel est l'essence du message profond de l'oeuvre ? En quoi ce message pourraient-il résonner, faire intersection intellectuelle et sensible avec la condition humaine actuelle ? L'Artiste nous pousse à entrevoir ce que cachent nos aveuglements; il nous aide à mieux révéler la réalité qui toujours se dérobe, à aiguiser notre esprit critique et ainsi à avoir la capacité de prendre une position qui nous est propre dans une série de débats de société. J'adore les artistes qui créent des images interpellantes, voire choquantes, qui inventent des récits contredisant les préjugés, qui se rebellent face aux représentations dominantes, qui imaginent des mondes utopiques nous invitant à nous mettre en mouvement. Il est ressource de récalcitrance à la norme, de vitalité !…Mon rapport à l'Art ne s'exerce pas du tout sur le mode du divertissement consumériste : préalablement à mon contact avec une oeuvre d'Art ( dans le cadre d'un spectacle vivant, de circuits culturels, du visionnage d'un dvd d'opéra ou de théâtre, de l'écoute d'un cd, de la lecture de poésies ou de romans, d'une expo, de la visite de sites archéologiques, de monuments...) il m'est indispensable de plonger dans celle-ci en effectuant des lectures afin de décrypter en profondeur ses soubassements. Ce type d'approche assez intellectuelle, pouvant paraître quelque peu ascétique, un peu lourde ne m'empêche nullement de laisser une grande place à la jubilation esthétique spontanée brute : justement, l'effort préalable de analyse rationnelle par la lecture, nourrit, exalte, par approfondissement du sens, les premières perceptions spontanées; elle permet d'atteindre une jouissance bien plus élevée en intensité et en profondeur ! Cet effort intellectuel préalable vers les oeuvres d'Art mérite d'être accompli car il est toujours somptueusement récompensé : par la Joie d'avoir résonné avec le message profond de l'oeuvre appréhendée, ou, en tout cas, de s'en être approché le plus possible; par la Joie de l'enrichissement culturel tous azimuts, par la Joie des épanouissements spirituel et existentiel afférents et donc, par la Joie profonde, qui est aux antipodes des plaisirs superficiels, souvent factices, prêts-à-consommer, fabriqués par l'industrie du divertissement et des loisirs...La Joie étant la forme la plus aboutie de la légéreté !!!
Mon rapport à la poésie
Ce qui me touche tellement dans la poésie, c'est sa capacité à dire l'essentiel, à tendre de prononcer l'indicible, la racine de notre humanité, et ce, sans ornements, sans le moindre luxe, par la seule musique des mots et la force des images que leurs rencontres génèrent. Le sens d'un poème n'est jamais univoque ; un poème invite au recueillement, à la méditation, à la relecture. Je trouve la parole des poètes à la fois infiniment fragile et extraordinairement résistante…
Ma rapport à l'opéra :
C'est une méprise que de réduire l'opéra à une seule combinaison de sons agréables à l'oreille. L'opéra embrasse tous les arts : la musique, la poésie, le théâtre, la danse, la peinture, la sculpture, l'architecture et dorénavant, en faisant de plus en plus appel à la vidéo, le cinéma : c'est une oeuvre d'art totale; les romantiques allemands ont introduit le beau concept esthétique de Gesamtkunstwerk, mis en application par Wagner. Aller à l'opéra, c'est donc se confronter en une seule soirée à tous les modes d'expressions inventés par l'homme pour exalter la beauté et transcender sa finitude. Ma conception de la représentation d'opéra est celle de La Monnaie de Bruxelles, du Vlaamse Opera et de maints opéras en Europe, pas du tout celle de l'opéra de Liège et apparentés. J'attends du travail de l'équipe chef d'orchestre-chanteurs-metteur en scène qu'elle tente de faire résonner le message profond, la nécessité intérieure, les enjeux symboliques c'est-à-dire les soubassements de l'oeuvre ( esthétiques, musicaux, historiques, sociologiques, politiques, philosophiques psychologiques et spirituels), en utilisant avec inventivité et finesse les sept moyens à sa disposition (texte, musique, décors, costumes, direction d'acteurs, vidéo et lumières), avec la condition existentielle contemporaine dans le but d'interpeller voire de choquer le spectateur et par delà de l' amener à se poser des questions, à réfléchir sur notre monde actuel, à parfois remettre en question certaines de ses certitudes, bref à ouvrir son imaginaire, à élargir son champ de conscience du réel, à affiner sa sensibilité, à développer son esprit critique... Je vais à l'opéra pour être bousculé, je préfère les mises en scène avant-gardistes, iconoclastes, subversives, remue-méninges plutôt que celles muséales, momifiées, à l'esthétique enkystée dans le passé, illustratives, au conformisme réconfortant, n'exploitant pas en profondeur et de manière subtile les enjeux symboliques des oeuvres, à la ligne dramaturgique faible, à la direction d'acteurs bancale, lisses et finalement affreusement ennuyeuses...C'est malheureusement ces dernières qui ont le plus souvent la faveur de l'opéra de Liège ( sans parler du caractère routinier du répertoire ainsi que de l'absence de création d'opéras contemporains) que, pour ces raisons, je ne fréquente plus qu'extrêmement ponctuellement depuis 1989. Mes exigences sont identiques vis-à-vis des représentations de théâtre et de danse. Ces exigences, je les dois à ce révolutionnaire, ce visionnaire bourré d'audace artistique qu'était Gérard Mortier : je ne le remercierai jamais assez d'avoir été le catalyseur du développement de ma curiosité intellectuelle et de mon esprit critique en matière d'Art et de Culture au sens large.
Hommage à Gérard Mortier (décédé l 9 mars 2014) auquel j'ai assisté le 27 mai 2014 à la Monnaie http://www.lamonnaie.be/fr/mymm/media/2067/Un-hommage-a-Gerard-Mortier/
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La chorégraphie Cesena d'Anne Teresa de Keersmaeker à la Monnaie
Masukatse, opéra d'Hosokawa dans la mise en scène chorégraphique de Sasha Waltz à la Monnaie
Orphée et Eurydice de Gluck dans la mise en scène de Roméo Castellucci à la Monnaie
Le Grand Macabre de Ligeti dans la mise en scène du collectif la Fura dels Baus à la Monnaie
Rigoletto de Verdi dans la mise en scène de Robert Carsen à la Monnaie
Jenufa de Janacek dans la mise en scène d'Alvis Hermanis à la Monnaie
Le Barbier de Séville de Rossini dans la mise en scène de Riche à l'opéra d'Aix-la-Chapelle
Salomé de R.Strauss dans la mise en scène de Guy Joosten à la Monnaie
Lulu d'Alban Berg dans la mise en scène chorégraphique de Warlikowski à la Monnaie
West side Story de Bernstein dans la mise en scène de......à l'opéra d'Aix-la-Chapelle
Cosi fan tutte de Mozart dans la mise en scène de Michaël Haneke à la Monnaie
La mort de Danton, pièce de Büchner dans la mise en scène de Johan Simons au Vrijthof de Maastricht
Platée de Rameau dans la mise en scène de Laurent Pelly au Vlaamse Opera d'Anvers
La Calisto de Cavalli dans la mise en scène d'Herbert Wernike à la Monnaie
La flûte enchantée de Mozart dans la mise en scène de William Kentridge à la Monnaie
Le Bourgeois gentilhomme, comédie-ballet de Molière et Lully dans la mise en scène de Benjamin Lazar à Bozar
Sutra, chorégraphie de Sidi Lardi Cherkaoui (avec comme danseurs 17 moines du temple chinois de Shaolin) à le Monnaie
Didon et Enee de Purcell dans la mise en scène chorégraphique de Sasha Waltz à a Monnaie
Cendrillon de Massenet dans la mise en scène de Laurent Pelly à la Monnaie
La Tentation d'Eve, une chorégraphie de et acec Marie-Claude Pietragalla au Cirque Royal
Il Giasone de Cavalli dans la mise en scène de Marianne Clément au Vlaamse Opera d'Anvers
Samson et Dalila de Saint-Saëns dans la mise en scène de Omri Nitzan(israélien) et Amir Nizar Zuabi (palestinien) au Vlaamse Opera d'Anvers
Idoménée de Mozart dans la mise en scène d'Ivo van Hove à la Monnaie
In-I chorégraphie de Akram Khan avec Juliette Binoche et Akram Khan dans un décor d'Anish Kapoor à la Monnaie
Pelléas et Mélisande de Debussy dans la mise en scène de Pierre Audi et le décor du plasticien Anish Kapoor à la Monnaie
Wozzeck de Berg dans la mise en scène de Guy Joosten au Vlaamse Opera d'Anvers
Nabucco de Verdi dans la mise en scène de daniel Slater au Vlaamse Opera d'Anvers
Mort à Venise de Briten dans la mise en scène de Deborah Warner à la Monnaie de Bruxelles
Don Quichotte de Massenet avec José van Dam pour ses adieux à la scène dans la mise en scène de Laurent Pelly à la Monnaie
Candide, comédie musicale de Bernstein dans la mise en scène de Nigel Lowery au Vlaamse Opera d'Anvers
Aïda de Verdi dans la mise en scène de Bob Wilson à la Monnaie
Au monde de Boesmans dans la mise en scène de Joël Pommerat à la Monnaie
Fidélio de Beethoven dans la mise en scène d'Alexander Charim à l'opéra d'Aix-la-Chapelle
Tristan und Isolde de Wagner dans la mise en scène de Stef Lernous au Vlaamse Opera d'Anvers
Tragedy of a friendship, spectacle total(!) conçu par Jan Fabre pour les 200ans de la naissance de Richard Wagner au Vlaamse Opera d'Anvers
Katia Kabanova de Janacek dans la mise en scène de Robert Carsen au Vlaamse Opera d'Anvers
Peter Grimes de Britten dans la mise en scène de Willy Decker à la Monnaie
Otello de Verdi dans la mise en scène Willy Decker à la Monnaie
Hanjo, opéra d'Hosokawa dans la mise en scène d'Anne Teresa de Keersmaeker à la Monnaie
Orlando de Haendel dans la mise en scène de Pierre Audi à la Monnaie
Boris Godounov de Moussorgsky avec José van Dam dans la mise en scène de Klaus Michaël Grüber à la Monnaie
Kiss and Cry, chorégraphie digitale de Michèle Anne de Mey et Jaco Van Dormael au Théâtre National
Stradella, opéra de Franck dans la mise en scène de Jaco Van Dormael à l'opéra de Liège
Amour, film de Michaël Haneke avec Jean-Louis Trintignant, Emmanuel Riva et Isabelle Huppert...Un sommet !
Hamlet de Shakespeare dans la mise en scène d'Oskaras Korsunovas à Bozar
Le Roi se meurt d'Ionesco dans la mise en scène de Christine Delmotte avec Pietro Pitzutti au théâtre des Martyrs
Se trouver, pièce de Pirandello dans la mise en scène de Stanislas Nordey avec Emmanuelle Béart au sommet, Théâtre de la Place à Liège
Comme s'il en pleuvait, pièce de Sébastien Thiéry dans la mise en scène de Bernard Murat avec Pierre Arditi au Forum de Liège
Le récit de la servante Zerline, pièce de Broch avec Jacqueline Bir dans la mise en scène de Philippe Sireuil au Théâtre des Martyrs
Savannah Bay, pièce de Duras avec Jacqueline Bir et Edwige Baily dans la mise en scène de Philippe Sireuil au Théâtre des Martyrs
Mademoiselle Julie de Strindberg avec Anouchka Vingtier dans la mise en scène de Jasmina Douieb au Théâtre du Parc
Nora (La maison de poupée), pièce d'Ibsen, dans la mise en scène de Thomas Ostermeier avec Anne Tismer au Théâtre National
L'Amour de loin, opéra de Kaija Saariaho dans la mise en scène de Daniele Finzi Pasca au Vlaamse Opera de Gand
La Damnation de Faust de Berlioz dans la mise en scène de Terry Gilliam au Vlaamse Opera d'Anvers
Turandot de Puccini dans la mise en scène de Robert Carsen au Vlaamse Opera de Gand
La Bohème de Puccini dans la mise en scène de Robert Carsen au Vlaamse Opera d'Anvers
Aïda de Verdi dans la mise en scène de Peter Konwitschny au Vlaamse Opera d'Anvers
Fidélio de Beethoven dans la mise en scène de Franscisco Negrin au Vlaamse Opera d'Anvers
Carmen de Bizet dans la mise en scène de Calixto Bieito au Vlaamse Opera d'Anvers
C(h)oeurs, chorégraphie d'Alain Platel (avec Les Ballets C de la B) sur des extraits d'oeuvres de Verdi et Wagner (à l'occasion du bicentenaire de leurs naissances) à la Monnaie
Agrippina de Haendel dans la mise en scène de Marianne Clément au Vlaamse Opera de Gand
La petite renarde rusée, opéra de Janacek dans la mise en scène de Robert Carsen au Vlaamse Opera d'Anvers
Apocrifu, chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui ( accompagnée du groupe de chanteurs corses "A Filetta") à la Monnaie
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Groupe Tango Azul à Bozar
House of the Sleeping Beauties, opéra de Kris Defoort dans la mise en scène de Guy Cassiers à la Monnaie
Manon Lescaut de Puccini dans la mise en scène de Mariusz Trelinski à la Monnaie
Le Retour d'Ulysse dans sa patrie, opéra de Monteverdi dans la mise en scène, avec marionettes de William Kentridge à la Monnaie
Le Couronnement de Popée, opéra de Monteverdi dans la mise en scène de David McVicar à la Monnaie
Shell Shock, cantate chorégraphique de Nicholas Lens et Nick Cave, à l'occasion du centenaire de la guerre 14-18, dans la mise en scène de Sidi Larbi Cherkaoui à la Monnaie
La dame de Pique de Tchaïkowsky avec Rita Gorr dans le rôle de la comtesse pour ses adieux à la scène et dans la mise en scène de Guy Joosten au Vlaamse Opera de Gand
La Force du destin de Verdi dans la mise en scène de Thalheimer au Vlaamse Opera d'Anvers
Le viol de Lucrèce, opéra de Britten dans la mise en scène de Carlos Wagner au Vlaamse Opera d'Anvers
La Khovanchtchina de Moussorgsky dns la mise en scène de David Alden au Vlaamse Opera d'Anvers
Saint François d'Assise, opéra de Messiaen dans la mise en espace d'Emila et Ilya Kabakov à la Ruhrtriennale de Bochum
Moïse et Aron, opéra de Schönberg dans la mise en scène de Willy Decker à la Ruhrtriennale de Bochum
Passion, opéra de Pascal Dusapin dans la mise en scène chorégraphique de Sasha Waltz à la Monnaie
Oedipe sur la route, opéra de Pierre Bartholomée sur le texte éponyme d'Henry Bauchau dans la mise en scène de Philippe Sireuil à la Monnaie
Der König Kandaules, opéra de Zemlinsky dans la mise en scène de Berutti àl'opéra de Liège
Faust, pièce de Goethe dans la mise en scène de Nékrosius au théâtre de la Place à Liège
Don Giovanni,dans la mise en scène de K.Warlikowski à la Monnaie
Stravinsky, le Sacre du printemps dans la chorégraphie d'Heddy Maalem au Manège de Liège avec des danseurs exclusivement d'Afrique Noire.
Jakob Lenz, opéra de Wolfgang Rihm dans la mise en scène d'Andrea Breth à la Monnaie
Le Ring de Wagner par les marionnettes de Salzburg à Bozar
"Cahier d'un retour au pays natal" d'Aimé Césaire par Etienne Minoungou dans la mise en scène de Daniel Scahaise au théâtre de la Place des Martyrs
La Traviata de Verdi dans la mise en scène d'Andrea Breth à la Monnaie
Lohengrin de Wagner dans la mise en scène de Hans Neuenfels au festival de Bayreuth 2012
Russalka (nymphe des eaux) de Dvorak dans la mise en scène de Stefan Herheim à la Monnaie
La Dame de Pique de Tchaïkowsky dans la mise en scène de Richard Jones à la Monnaie
Ballet royal du Cambodge à Bozar
L'Elixire d'amour de Donizetti dans la mise en scène de Damiano Michieletto au Cirque Royal de Bruxelles
La Traviata de Verdi dans la mise en scène de Karl Ernst et Ursel Hermann à la Monnaie
Yvonne princesse de Bourgogne de Boesmans dans la mise en scène de Luc Bondy
Tannhäuser de Wagner dans la mise en scène de Calixto Bieito au Vlaamse Opera d'Anvers
Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos adaptées par Ch. Letailleur avec D.Blanc et V.Pérez au Théâtre de Liège
Otello de Verdi dans la mise en scène de Michael Thalheimer au Vlaamse Opera d'Anvers
Le Roi Lear de Shakespeare dans la mise en scène d'olivier Py au Théâtre National de Bruxelles
Macbeth de Verdi dans la mise en scène d'Olivier Fredj à la Monnaie
Le Coq d'or de Rimsky-Korsakov à la Monnaie dans la mise en scène de Laurent Pelly
Capriccio de Richard Strauss dans la mise en scène de David Marton à la Monnaie
Dialogues des carmélites de Francis Poulenc dans la mise en scène d'Olivier Py
Pelléas et Mésidande de Debussy dans la mise en scène de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet à l'opéra d'Anvers